Louis Riel est né le 22 octobre 1844 d’un père métis et d’une mère canadienne-française dans la région de la Rivière-Rouge.
Dès 1869, il se voit obligé d’organiser, avec des compatriotes, la protection de son village .
Les troubles affectant les habitants de Rivière-Rouge ont commencé lorsque les autorités de la nouvelle confédération du dominion canadien, dirigée par le premier ministre John A. Mc Donald, ont décrété que les habitants se trouvant sur les Terres de Rupert allaient être expropriés.
Les envahisseurs prétendaient que l’expropriation des autochtones, des Métis et des Canadiens français de Rivière-Rouge était possible parce qu’ils étaient installés sur des Terres de Rupert « appartenant » à la Hudson Bay Company et allant être vendues au gouvernement.
Ils invoquaient que ces terres avaient été octroyées le 2 mai 1670 par le roi Charles II d’Angleterre à la Compagnie de la Baie d’Hudson, et qu’elles pouvaient être tout simplement confisquées pour être vendues par cette dernière au gouvernement du Canada 200 ans plus tard !
Riel et ses compatriotes se sont soulevés contre les expropriations attentatoires au jus cogens, et ils ont organisé leur protection en perturbant notamment les opérations d’arpentage du gouvernement canadien ainsi qu’en formant un gouvernement provisoire.
Ils ont entre autres édicté le 8 mars 1885 une Déclaration des habitants de la terre de Rupert et du Nord-Ouest.
Pour le fait d’avoir protégé les droits fondamentaux en organisant la résistance des Métis contre les empiétements des spéculateurs véreux étant associés à son gouvernement, Louis Riel a été condamné pour haute trahison par John Mc A. Donald, le premier Premier Ministre du Canada.
Les requêtes des avocats de Riel devant les tribunaux, puis devant le Conseil de la Reine, entre autres pour tenter d'obtenir l’allègement de sa peine en le faisant passer pour « fou », n’ont rien changé.
Louis Riel a été exécuté par pendaison le 16 novembre 1885.
Voir cette vidéo.